Retour sur l’Assemblée générale 2025
Le 14 juin 2025 a eu lieu la traditionnelle assemblée générale de la Société des Amis de Versailles au sein de la majestueuse orangerie du château. L’assemblée générale, qui avait débuté avec plus de...
Le lundi 16 juin dernier, les Jeunes Ambassadeurs de Versailles ont visité l’Institut de France. Juliette Edoh, membre du pôle communication des Jeunes Ambassadeurs, témoigne :
À l’initiative de Catherine Chadelat, membre du conseil d’administration de la Société des Amis de Versailles et conseillère d’État, nous avons eu le privilège de visiter l’un des hauts lieux de la vie intellectuelle française : l’Institut de France.
Cette visite exceptionnelle nous a permis de découvrir une institution prestigieuse, souvent méconnue du grand public malgré son importance en matière de préservation et de transmission des savoirs.
Fondé en 1795 et installé dans l’ancien collège des Quatre-Nations sur les quais de Seine, l’Institut de France abrite cinq académies complémentaires. La célèbre Académie française côtoie l’Académie des inscriptions et belles-lettres, l’Académie des sciences, l’Académie des beaux-arts et l’Académie des sciences morales et politiques. Ces institutions contribuent à la recherche, à la diffusion, et au rayonnement du patrimoine intellectuel français.
Depuis la Coupole jusqu’aux salons et aux bibliothèques chargés d’Histoire, nous avons parcouru l’Institut pour en découvrir les missions. Celles-ci sont d’encourager les lettres, les sciences et les arts, favoriser les échanges intellectuels, et administrer de nombreuses fondations philanthropiques.
Point d’orgue de cette visite, nous avons eu la chance d’assister à une séance de travail de l’Académie des sciences morales et politiques. Réunis dans la Grande Salle des Séances, les académiciens ont passionnément débattu d’un sujet polémique : le « millefeuille administratif français ».
Un exposé rigoureux d’Hervé Gaymard, ancien ministre de l’Économie et des Finances, a soulevé la question de la complexité de l’organisation territoriale française. L’efficacité de l’action publique, la lisibilité pour les citoyens, l’impact budgétaire et les enjeux de simplification ont été autant d’angles d’analyse.
Bien au-delà de la découverte d’un monument, cette visite a ainsi nourri la réflexion civique du groupe. Une après-midi placée sous le signe du savoir et du débat, fidèle à l’esprit des Lumières, que l’Institut perpétue avec brio.