L’Osmothèque de Versailles
Rue du Parc de Clagny à Versailles se tient l’Osmothèque de Versailles, une institution unique au monde qui permet la conservation mondiale de la parfumerie à travers des collections vivantes de parfums existants ou...
Connaissez-vous la collection de papiers peints du 18ème siècle référencée dans Gallica ? Un ensemble passionnant à découvrir en ligne sur Le Blog Gallica, La Bibliothèque numérique de la BnF et de ses partenaires.
Face à une demande intérieure renforcée par les coalitions européennes (1792 à 1815) qui ferment toute ouverture commerciale à l’importation, les Manufactures vont se multiplier sur le territoire national. Afin de lutter contre la « contrefaction », les Constitutionnels votent le 19 juillet 1793 une loi qui prend le relai du dépôt légal, supprimé en 1790.
[https://gallica.bnf.fr/blog/15032019/la-collection-de-papiers-peints-du-18eme-siecle-dans-gallica-quelques-motifs-2?]
Cette loi stipule que « Tout citoyen qui mettra au jour un ouvrage de gravure dans quelque genre que ce soit, sera obligé d’en déposer deux exemplaires à la Bibliothèque nationale ou au Cabinet des estampes de la République, et il recevra un reçu signé par le Bibliothécaire, faute de quoi il ne pourra être admis en justice pour la poursuite contre les contrefacteurs ».
C’est ainsi que dans un contexte de concurrence commerciale effrénée, une petite cinquantaine de Manufactures environ déposeront à la Bibliothèque Nationale, pour protéger la primeur de leurs motifs et l’exclusivité de leur catalogue de papiers peints.
Ce sont principalement des manufactures localisées à Paris, notamment au Faubourg Saint-Antoine, mais aussi des manufactures situées à Rouen, Lyon et Rixheim (Alsace).
Nous vous proposons dans ce qui suit d’explorer quelques motifs ainsi que leur évolution, loin de l’exhaustivité, ceci n’étant qu’un aperçu parmi une variété foisonnante.