L’Osmothèque de Versailles
Rue du Parc de Clagny à Versailles se tient l’Osmothèque de Versailles, une institution unique au monde qui permet la conservation mondiale de la parfumerie à travers des collections vivantes de parfums existants ou...
A réécouter dans le cadre de l’émission « Sous la couverture », Par Philippe Venturini sur France Musique, le samedi 7 novembre à 7h, avec :
Anne-Madeleine Goulet, chercheuse en Arts du spectacle au CNRS (CESR).
Rémy Campos, professeur d’histoire de la musique au Conservatoire de Paris-CNSMP. Responsable de la recherche de la Haute école de musique de Genève.
Mathieu da Vinha, directeur scientifique du Centre de recherche du château de Versailles, spécialiste de la cour de France aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Jean Duron, fondateur et directeur (1989-2007) de l’Atelier d’études sur la musique française des XVIIe et XVIIIe siècles du CMBV, spécialiste de la musique à l’époque de Louis XIV.
« Les foyers artistiques à la fin du règne de Louis XIV (1682-1715) Musique et spectacles » : Sous la direction de Anne-Madeleine Goulet, en collaboration avec Rémy Campos, Mathieu Da Vinha, Jean Duron, Éditions Brepols.
Grâce à la notion de foyer, une série d’études pluridisciplinaires porte un regard nouveau sur les productions musicales, et théâtrales, en dehors de la Cour de Versailles à la fin du règne de Louis XIV…
A ECOUTER SUR : https://www.francemusique.fr/emissions/sous-la-couverture/avec-anne-madeleine-goulet-les-foyers-artistiques-a-la-fin-du-regne-de-louis-xiv-1682-1715-ed-brepols-88443
S’imposant comme des foyers artistiques dynamiques ouverts au théâtre et à la musique : les hôtels particuliers du Marais, la résidence de Philippe d’Orléans au Palais-Royal, celle de la princesse de Conti à Versailles, les pavillons de plaisance bâtis entre Versailles et Paris, les demeures du duc et de la duchesse du Maine à Sceaux, du roi d’Angleterre en exil à Saint-Germain-en-Laye…
Cet ouvrage, prend en considération ces lieux d’activité artistique, comme un ensemble à la fois complémentaire et concurrent, enquête sur leur hiérarchie, leur fonctionnement, les relations qu’ils entretenaient avec la Cour.
Cet ouvrage met en lumière la tension entre le modèle versaillais, prompt à imposer une norme artistique et le développement d’autres espaces de création entre 1682 et 1715, illustrant la faculté des musiciens provinciaux à s’insérer dans les milieux artistiques de la capitale, et en cernant l’identité de ceux qui façonnaient les goûts de leur époque.