L’Osmothèque de Versailles
Rue du Parc de Clagny à Versailles se tient l’Osmothèque de Versailles, une institution unique au monde qui permet la conservation mondiale de la parfumerie à travers des collections vivantes de parfums existants ou...
Pendant une année, entre fin juin 1791 et fin juin 1792, alors que la famille royale est en résidence surveillée aux Tuileries, la reine Marie-Antoinette et le comte de Fersen ont entretenu une correspondance secrète, dont une partie est conservée depuis 1982 aux Archives Nationales. Si ces lettres ont pour la plupart pu être déchiffrées, le texte en est cependant incomplet car il a été en partie censuré au moyen d’un caviardage recouvrant l’écriture et la rendant illisible.
Le projet de recherche REX (Recherches sur l’extraction et l’exploitation des tracés sous-jacents dans les manuscrits anciens : application aux lettres de Marie-Antoinette) a autant eu pour objectif de révéler la teneur du texte original des passages caviardés que d’établir une grille critique des techniques permettant de séparer des encres de la fin du XVIIIe siècle-début du XIXe siècle sans porter atteinte à l’intégrité de l’original. Il s’agit d’un projet mené par des chercheurs du Centre de Recherche sur la Conservation (CRC) en collaboration avec les Archives Nationales et le laboratoire Dynamiques Patrimoniales et Culturelles (DYPAC) et soutenu par la Fondation des Sciences du Patrimoine.
Les journées du 26 et 27 mars 2020 devaient clôturer le projet de recherche initié autour du décryptage des lettres échangées entre la reine Marie-Antoinette et Axel Fersen, rendre compte des résultats obtenus et les mettre en perspective sur le plan national ou international.
Elles ont été annulées ont raison de la pandémie de coronavirus, mais vous pouvez en savoir plus sur ce projet grâce à :