Versailles et les ordres de chevalerie

Publié le 12 mars 2022

Nous vous proposons ici de découvrir un article par Maître André Damien, publié dans la revue de la Société des Amis du Musée de l’Armée (SAMA) – (Revue – 1989_02 – N° 098-22-27, et que nous diffusons ici avec l’aimable autorisation de la SAMA.

Dans cet article, Maître Damien (10 juillet 1930 – 5 mars 2019), maire de Versailles, membre du conseil d’administration de la SAMA, évoque les rapports de sa ville avec des ordres de chevalerie dans les dernières années de la monarchie.
Maître Damien a également été membre du conseil d’administration de la Société des Amis de Versailles de 1959 à 2003.

« La chevalerie et Versailles, les deux termes sont presque contradictoires puisque l’un deux remonte au Moyen Age, tandis que Versailles préfigure l’entrée de la France dans le monde moderne.
Mais Versailles est bien situé au confluent de ces deux mondes et c ‘est la raison pour laquelle les ordres de chevalerie y ont eu un rôle particulier. Louis XIV est à la fois le dernier souverain féodal en même temps que le premier souverain moderne. (…) »

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Le saviez-vous ? Lors de la réfection du portail d’entrée des Invalides, les Ordres de Saint-Michel et du Saint-Esprit ont été repris et expliqués sur la carte de visite de la SAMA.

Le portail d’honneur des Invalides est sommé des armes de France. Sous la couronne royale, l’écu aux trois fleurs de lis d’or sur fond bleu de France est entouré du collier de l’ordre de Saint-Michel, lui-même entouré du collier de l’ordre du Saint-Esprit .

Sous son faste apparent, le portail d’honneur des Invalides était fortement marqué par la corrosion. Maintes fois remanié depuis le XVIIIe siècle, il méritait un bain de jouvence. En 2019, l’entreprise Crézé (35136 Saint-Jacques-de-la-Lande) a commencé sa restauration. Elle a d’abord construit et installé un portail et des grilles provisoires pour maintenir la sécurité du site avant de déposer les originaux en son atelier de ferronnerie d’art. Sous la responsabilité de l’architecte en chef des monuments historiques, l’ensemble y a été nettoyé, réparé, redressé, consolidé, reforgé, réassemblé, traité, peint… puis laissé aux mains expertes des doreurs de l’atelier Mariotti (91580 Etréchy), spécialiste de la dorure à la feuille.

La grille et son portail sont aujourd’hui une belle vitrine du savoir-faire français en restauration de monuments historiques .

La Société des Amis du Musée de l’Armée

Née en 1909, la SAMA s’est donnée pour but de contribuer à mieux faire connaître, en France et à l’étranger, le musée de l’Armée et de participer à son rayonnement et à son développement. Pour y parvenir, elle s’appuie sur le réseau, français et international, que constituent ses 1200 membres au profit desquels elle mène des actions régulières d’information :

Au-delà de ces activités tournées vers ses membres, la SAMA entend avoir une action durable en s’attachant à enrichir les collections du musée par le don de tableaux, de documents, d’objets (uniformes, armes, emblèmes, etc.) qu’elle finance au moyen des seules cotisations de ses adhérents. Elle encourage et facilite également les dons personnels que certains d’entre eux font au musée, le plus souvent à titre anonyme.
Cette action est aussi ancienne que la société. Dès 1911, soit deux ans à peine après sa création, le temps de rassembler quelques fonds, la SAMA fait un premier don au musée. Depuis lors, elle s’enorgueillit d’avoir pu lui apporter quelques pièces exceptionnelles.

La Revue de la SAMA est réservée aux membres de la SAMA, mais si vous êtes à la recherche de numéros en particuliers, prenez contact avec le secrétariat (+33 1 44 42 37 75 – ama-activites@outlook.com) pour savoir s’ils sont disponibles et connaître les conditions d’acquisition.

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