L’exposition présentée au château de Versailles se concentrera sur la carrière de Noel Coypel en tant que peintre de grands décors attitré de Louis XIV. L’exposition sera ensuite présentée à Rennes avec une approche un peu différente, portant sur l’ensemble de la carrière du peintre, du 17 février 2024 au 5 mai 2024.
Voici ce que les Jeunes Ambassadeurs ont retenu de cette rencontre !
Merci à Justice C., Lucie dC. et Julie V., pour leurs témoignages.
« Je suis très intéressée par la conservation et le monde des musées, mais c’est un univers qu’il n’est pas toujours facile d’approcher. C’est donc une véritable chance d’avoir pu rencontrer Madame Béatrice Sarrazin, merci à la Société des Amis du Château ! »
Qu’avez-vous le plus apprécié lors de cette rencontre ?
« Ce que j’ai le plus apprécié était de pouvoir découvrir l’envers du décor d’une exposition. Pas uniquement le choix du thème ou des œuvres, mais aussi les problématiques d’espace, de temps, de budget. »
« J’ai apprécié plein de choses, c’est difficile de choisir… La découverte en avant-première des coulisses de l’exposition. On se sent un peu VIP ! Le fait que la commissaire d’exposition nous montre les différents projets de scénographie, de mise en page pour le catalogue d’exposition… J’ai bien aimé mesurer le côté très créatif de ce métier. Mais ce que j’ai préféré c’est sa flamme à elle, sa passion quand elle parle de cette exposition, on sent qu’elle y a mis toute sa personne au détail près, au point d’être capable d’en parler pendant des heures et des heures. On a envie d’expérimenter ce même amour du travail, appliqué à son propre domaine bien sûr ! »
Qu’est ce qui vous a le plus surpris dans le propos de Béatrice Sarrazin ?
« Ce qui m’a le plus surpris a été de voir la part d’imprévu dans l’organisation d’une exposition. Cela semble évident, mais on y pense pas forcément quand on voit le « produit fini ». Alors que le planning de l’accrochage était prévu depuis des mois, la venue du roi Charles à Versailles le 20 septembre a nécessité quelques changements de dernière minute.
Mais finalement ces imprévus font la vie d’une exposition ! »
« Je n’avais pas idée du temps qu’il faut, de l’organisation colossale et du budget d’une exposition ! »
« Ce qui m’a le plus surpris dans le propos de Béatrice Sarrazin c’est la part importante consacrée à la restauration dans le projet d’une exposition. Bien entendu, avec tous les éléments à financer (scénographie, transports des œuvres, catalogue, etc.) il semble évident que le budget soit conséquent, toutefois j’ai été agréablement surprise de découvrir que la restauration de nombreuses œuvres était intégrée directement dans le projet d’exposition, parfois à la demande des prêteurs !
L’exposition n’est donc pas seulement l’occasion de montrer des œuvres, mais aussi de les sauvegarder. »
Qu’avez-vous retenu du métier de Béatrice Sarrazin ?
« La conservation est un métier pluriel et être commissaire d’exposition en est une des facettes les plus enrichissantes. Béatrice Sarrazin a bien mis en évidence le caractère polyvalent du commissariat d’exposition : il faut être chercheur, négociateur, scénographe, éditeur etc. avant l’exposition. Et le travail continue pendant l’exposition en faisant de visites ou encore en répondant à des interviews. Être commissaire d’exposition c’est ainsi être au cœur du projet, et servir de lien entre tous les acteurs mobilisés. »
« C’est un métier à multiples facettes. De la recherche, la conception, la quête des œuvres, les négociations avec les musées, les réglementations, la promotion, l’écriture du catalogue, l’accrochage… »
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